Bases physiologiques de l’entraînement du boxeur

Avec 3 objectifs :

  1. Disposer d’un potentiel aérobie maximal. MAIS AUSSI (cf le commentaire critique mais fort juste et documenté de Thierry ancien entraîneur national) travail en résistance
  2. Bénéficier d’une musculature adaptée
  3. Gérer le rythme du combat

Préalable : bien évidemment que je ne suis pas entraîneur mais je conçois la médecine du sport comme un espace d’échange entre le sportif, les techniciens du sport, et le « staff » médical (kiné, podologue, physiologiste, nutritionniste, médecin du sport, traumatologue, ophtalmologiste, éventuellement gynécologue spécialisée dans le sport, praticien expérimenté dans une ou des techniques de préparation mentale, etc. en écartant si possible les « gourous » et les vendeurs de rêve et de magie) : chaque intervenant possède un savoir et une expérience AVEC COMME SEUL OBJECTIF LE TERRAIN c’est à dire que tout doit être centré sur le sportif autour d’une relation inébranlable entre le coach et son sportif : « chacun sa casquette » et tout le monde travaille dans la même direction, au service du sportif.

Donc ce que je vais exposer n’est que le résultat de mon expérience de terrain, à laquelle s’ajoute la chance que j’ai de travailler avec un médecin physiologiste (Dr Jean MEDELLI qui dirige le service de Physiologie de l’effort au CHU d’Amiens) et qui comme moi est un passionné de boxe.

DISPOSER D’UN GROS POTENTIEL AEROBIE

 

Pourquoi : « il faut construire le sous sol de la maison pour éviter l’affaissement  des murs et de la toiture » : moins de blessures, meilleure récupération après l’effort, meilleure récupération entre les rounds, état de forme régulier tout au long de la saison, et au dernier round c’est essentiellement le « foncier » qui fera la différence.

Comment : par exemple le footing matinal :

Mieux vaut courir 3 fois par semaine une heure que 2 fois 90 minutes.

Schéma sur une heure :

Diviser la séance en 3 tiers de même durée : A – B – C

A = fluide, je respire bien, fréquence cardiaque autour de 120 à 130, ça avance tout seul et je ne suis pas du tout essoufflé, ça chauffe bien, je suis bien, je peux parler, je pourrais poursuivre cet effort pendant des heures. Beaucoup plus que les pulsations ce sont les sensations respiratoires qui importent : le sportif doit écouter son corps, écouter sa respiration.  Je rythme ma respiration avec le geste sportif ; relire aussi (++++++++) l’exercice que je propose dans l’article http://www.medecinedusportconseils.com/2009/11/17/comment-respirer-pendant-leffort/); COMMENT TRAVAILLER SON FONCIER SI ON NE SAIT PAS RESPIRER ??? Je rappelle aussi que 2 problématiques peuvent interférer négativement sur la qualité du foncier : la carence en Fer qu’il faut TOUJOURS rechercher (cf. article http://www.medecinedusportconseils.com/2009/10/20/les-apports-de-fer-toxiques-utiles/ ) et l’asthme d’effort (cf. article http://www.medecinedusportconseils.com/2009/10/31/asthme-et-sport/) et bien sûr il faut savoir se protéger du froid +++ (cf. article http://www.medecinedusportconseils.com/2009/11/04/lutter-contre-le-froid-lavis-et-les-astuces-des-pros-merci-a-eux/)

 

B = je travaille en fractionné (3mns – 3mns) juste en dessous de la zone où je « décroche » = je reste fluide dans l’effort, je respire et je suis encore capable de parler mais avec un peu plus d’intensité je ne pourrais plus respirer ni parler et mon effort ne durerait alors plus que quelques dizaines de secondes » la fréquence cardiaque est autour de 150-160 MAIS seules les sensations respiratoires importent ; je ne pourrais pas poursuivre ce rythme plus de 20 minutes. Je me concentre bien sur ma respiration, mes jambes sont légères et fluides.

C= le dernier tiers = récupération, courir 20 mns à l’allure de A

Trop de boxeurs cherchent à aller au maximum sur leurs footings, ils se mettent dans le “dur” ils s’inondent d’acides et souvent ils “se crament” La motivation ne veut pas dire la “défonce” Et le boxeur “à bloc” acquerra une dimension de “sérénité” (indispensable) en réalisant ce travail en aérobie.

-> Pendant la saison lorsque je suis un peu « cramé  » c’est souvent parce que j’ai perdu du foncier : refaire alors 2-3 semaines de travail en aérobie exclusive. SAVOIR aussi « couper » très régulièrement.

 

-> On ne peut pas parler de travail en aérobie si on ne parle pas de « fluidité » de la foulée (ne pas « arracher »)

-> J’ai expliqué qu’on ne peut pas parler d’entraînement en aérobie si le sportif ne sait pas respirer, mais aussi si par exemple ses épaules sont enroulées, s’il n’a pas une bonne paroi abdominale ; car pour respirer à l’effort il faut d’abord savoir respirer au repos, puis travailler sa respiration pendant l’effort en sachant aussi l’adapter aux différents efforts (savoir par exemple respirer dans une si le parcours comporte une « bosse » ; savoir respirer c’est aussi POUVOIR  maîtriser le stress avant un combat ou pendant l’effort ; c’est pourquoi de façon constante je conseille au sportif de consulter un kiné disponible qui expliquera les exercices adaptés pour optimiser le potentiel ventilatoire au repos comme à l’effort.

Et bien sûr je ne peux que conseiller de relire les articles sommeil, sophro-récupération, nutrition du sportif, adapter les apports glucidiques aux charges d’entraînement, hygiène du sport, retour veineux etc. etc.

DISPOSER D’UNE MUSCULATION ADAPTEE

 

Tout simplement bien relire l’article http://www.medecinedusportconseils.com/2009/11/08/prendre-du-muscle-pourquoi-quel-interet-%c2%ab-ca-sert-a-quoi-%c2%bb-et-%e2%80%a6-attention%e2%80%a6-danger-potentiel/

Dans lequel j’explique bien qu’un boxeur ne doit bénéficier d’un travail de musculation que pour prendre de la puissance et de la tonicité, là où il en a besoin sans chercher à prendre de la masse ; un bon triceps, un bon « cou », une bonne paroi abdominale bien blindée et verrouillée, voilà l’essentiel ; sans compter que prendre de la masse dans un sport à catégorie de poids est une notion qui demande beaucoup de réflexion en fonction de l’allonge, de l’intérêt de boxer au dessus de sa catégorie, etc. ; bien relire cet article.

TRAVAILLER LE RYTHME

 

C’est sur le terrain, dans la salle de sport, (et non pas sur le footing) que se travaille cet aspect :

soit travail au sac

soit leçon de boxe avec les « plaquettes »

et il faut travailler avec le même rythme qu’en combat ; exemple 6 rounds de 3 minutes avec bien sûr une minute de repos entre chaque round ; et bien c’est simple :

  • Echauffement de 10 à 15 minutes, shadows, etc.

 

  • Puis FRACTIONNER = 3 minutes avec le rythme d’un round, avec une intensité en fractionné = par exemple 10 secondes à bloc, 5 secondes de repos en « tournant autour », 10 secondes à bloc, etc. ; ceci sur les 3 premières minutes ; puis une minute de récupération en « tournant autour », en respirant bien ; SEUL VOTRE COACH peut construire la leçon, demander telle ou telle frappe, crochets, uppercuts, directs, répétition des frappes (« ba ba ba ba ba» « à la mitraillette »), les attaques, la stratégie d’attaque et de défense ; le médecin n’est certainement pas là pour donner ces conseils je ne donne QUE des principes généraux, mais par exemple la deuxième série de 3 minutes pourra être l’alternance de 15 secondes à bloc puis 10 secondes de récup ; la 3ème série de 3 minutes 20 secondes à bloc et 15 secondes de récup, etc. etc.

Tout cela à l’écoute des sensations. Bien boire régulièrement pendant l’exercice.

Puis retour au calme, étirements +++, trottiner pour récupérer, puis encore étirements.

J’attache une très grande importance aux techniques d’ « imagerie mentale » c’est à dire à dire que pendant l’exercice d’échauffement le boxeur peut visualiser son arrivée à la salle, la préparation dans les vestiaires, la mise des bandes, etc. puis l’entrée dans la salle et la montée sur le ring, la présentation des boxeurs, le speaker (« comme s’il y était ») ; et pendant le round les images doivent être présentes +++ C’est pour moi ESSENTIEL

 

Quitte à me répéter, bien évidemment que seul le coach est  compétent ; je n’ai rédigé cet article que dans le but d’échanger avec les acteurs de terrain les notions que je possède en termes de physiologie de l’effort ; c’est avec le plus grand intérêt que VOUS boxeurs, VOUS entraîneurs, pourriez rédiger un commentaire pour exposer vos modalités de travail, les critiques –même peu sympathiques- sur mon article ; ce site est un espace d’échanges et certainement pas un lieu où ne doit circuler que la « pensée unique et dogmatique » Merci à vous.

12 Comments Bases physiologiques de l’entraînement du boxeur

  1. thierry

    Bonjour,
    Je viens de lire votre article concernant les bases physiologiques de l’entraînement du boxeur, je suis quelque peu dubitatif.
    J’ai exercé pendant 15 ans la fonction d’entraîneur national en boxe, j’ai travaillé en collaboration avec les chercheurs et médecins de l’insep, afin d’évaluer l’effort boxe, le combat en boxe amateur, d’un point de vue physiologique, puis procéder à l’évaluation de différentes formes d’entrainement (sac, corde, footing). A l’issue de ces différentes évaluations qui furent publiées, les données qui en sont sorties sont les suivantes, l’effort en boxe amateur qui est certainement à différencier de l’effort en boxe professionnelle, ce caractérise par un effort oscillant entre la PMA et l’anaérobie, avec une fc moyenne et max proche de celle de coureurs de 400 m et 800m. Ce qui correspond bien à des efforts de type puissance aérobie, anaérobie, et non des efforts aérobie.
    Le combat en boxe professionnelle n’a selon mes recherches jamais été évalué (sur plus de deux boxeurs).
    Dés lors la préparation du boxeur, comme celle de tous les sportifs doit partir de l’analyse, la plus globale et compléte possible, ce qui implique la prise en compte de nombreux paramètres. Elle est au sens des travaux effectués par G.Cometti et d’autres à orienter rapidement vers une préparation se rapprochant des exigences de l’effort de compétition. En l’occurence il me semble important d’orienter la préparation physique, mais aussi technico-tactique et musculaire, vers la notion de fractionné et d’intermittent, en PMA ainsi que dans la filière anérobie (puissance et capacité, au sens de M.Pradet).
    C’est ce qui fut fait dés le début de la préparation, et ce qui se fait encore, de boxeurs tel que BRAHIM ASLOUM, JEROME THOMAS, ALEXIS VASTINE…
    Restant à votre disposition pour tout échange.
    La progression passant par la contradiction et l’échange, j’espère profiter de vos contradictions et connaissances.

  2. Jean Jacques Menuet

    THIERRY; tout d’abord un très grand merci pour avoir commenté mon article; votre qualité d’entraîneur de très haut niveau dépasse bien sûr mon expérience; il est clair que je reçois 5 sur 5 cette critique émise sur un ton cordial, ce qui “me va bien” puisque la vocation de ce site est que des acteurs de terrain échangent. Vous avez raison, du travail en intensité et en résistance s’impose également dans la préparation du boxeur, et j’approuve la comparaison à l’effort lactique en résistance d’un 400m, cette comparaison est très juste; pour me “défendre”: la situation fréquente que je suis amené à constater -tous sports confondus- c’est le sportif qui tape trop dedans, nombreux sont ceux qui alternent des résultats inconstants, qui sur un final ne sont plus présents, la comparaison en boxe est aisée quand sur le dernier round on compare la “fraîcheur” et la qualité du souffle des 2 pugilistes, par manque de foncier; j’ai beaucoup d’athlètes de niveau national et international, notamment en 400m, et je reste persuadé que le plus gros du travail, pour permettre d’aligner plusieurs courses, c’est de disposer d’un ENORME foncier; se pose aussi le problème dans la boxe come dans tous les sports, de la nécessité de plages de récupération (“refaire du jus”); trop nombreux sont ceux qui sous-estiment ce travail; il est vrai que la plupart du temps le sportif ne me consulte que quand il ne va pas bien: blessures fréquentes, “coup de moins bien”, “cramé”, ou insuffisance de résultats, fatigue, insomnie, troubles de l’humeur, et donc je suis plutôt amené à “réparer”, et cette réparation passe souvent par la nécessité d’un travail en aérobie, un foncier à reconstituer; lequel foncier est objectivé par les résultats d’un test d’effort (sur la base des gaz expirés, certainement pas sur une simple courbe de fréquence cardiaque) et trop souvent le Physiologiste confirme cet espace d’aérobie qui s’est écroulé. Si bien qu’en conclusion je pense très sincèrement que vous avez raison d’avoir apporté ce commentaire; et de toute façon c’est vous l’entraîneur et donc vous avez cette “casquette” que je n’ai pas et que je ne cherche pas à porter; je pense que dans l’environnement du sportif les intervenants doivent garder leurs spécificité; ça me ramène à un peu d’humilité, rappel toujours indispensable; mais quand même: ne négligeons pas ce travail en aérobie qui inclue du fractionné juste sous le seuil. Dernière remarque: la sous éducation manifeste du boxeur en ce qui concerne la nutrition, à tous les niveaux sportifs, et je suis présent sur des objectifs internationaux, m’interpelle énormément, tout comme les troubles du sommeil, parfois gérés par le sportif avec des artifices qui de toute évidence nuisent gravement à la performance sportive le lendemain… mais là encore tous les sports sont concernés. Très cordialement à vous et encore merci; JJM

  3. liass

    Bonjour thierry, étant en STAPS à dijon,nous étudions beaucoup la méthode de Gilles Cometti et la préparation physique se rapprochant au plus près de l’effort réalisé en compétitiJ’aimerais poser plusieurs questions, tout d’abord quelle est la fréquence cardiaque moyenne chez les boxeurs de l’INSEP que vous avez observé?
    Quel est leur VMA?
    Quel sont les objectifs annuels pour les boxeurs de l’INSEP pour les années où il n’y a pas de jeux olympiques?
    merci

  4. Jean Jacques Menuet

    Merci Thierry pour ce commentaire; tout d’abord une réflexion: je suis un des médecins de la commission médicale nationale, chacun a sa mission; je me sens plus investi sur le terrain, même si bien sûr le suivi physiologique s’intègre dans la relation essentielle sportif-coach-médecin; j’ai eu la chance de travailler avec le Dr Jean Medelli, en charge du service de physiologie de l’effort du CHU d’Amiens; le suivi de sportifs de haut et très haut niveau m’a permis d’acquérir la notion essentielle qu’une VMA ou une VO2Max ne veut pas dire grand chose, ce n’est qu’une photo à un moment donné; de nombreux boxeurs professionnels ont été suivis dans ce service; ce qui semble essentiel dans ce sport c’est l’orientation du travail avec pour objectif de base un foncier de qualité, qui doit être entretenu tout au long de l’année. Bien sûr un cycliste, un triathlète, un coureur de fond aura un potentiel aérobie bien supérieur; mais sur des combats pros en 10 rounds tels que j’ai pu l’observer récemment aux championnats de France pro il est clair que c’est le potentiel aérobie qui a fait la différence sur 2 matchs qui sont allés jusqu’au dernier round.

    Quant au programme des boxeurs des équipes de France, et des boxeurs de l’INSEP en général, le calendrier est très fourni: stages de préparation physique, stages et regroupements de préparation à un objectif (par exemple la préparation des bleuets pour les chpts du monde à Baku a débuté depuis longtemps, pour une compétition qui débute dans un peu plus d’un mois), camps d’entraînements, matchs internationaux, récupération, etc. Et puis une année Olympique ça se prépare sur plusieurs années ..

  5. Jean Jacques Menuet

    Ancien militaire ! ça me va bien car mon grand-père, décédé depuis longtemps, était militaire (il est à l’origine de la création de la garde Républicaine), et il … faisait de la boxe: de la “savate”; d’où ma passion pour la boxe et le boxeur. Par souci d’éthique je ne souhaite pas m’impliquer dans des plans d’entraînement, il y a des entraîneurs, je respecte ces gars, leur savoir, leur expérience; centrez-vous sur les conseils de ma précédente réponse et tenez-moi au courant; cdlt; JJM

  6. Ali mos

    Bonjour,
    Merci pour ce grand effort et merci pour partager vos connaissances.

    j’ai fait de la course à pied depuis l’age de 14 ans,j’en ai 40 aujourd’hui, j’ai un rêve de gosse (faire un sport de combat). Quand on veut passer du demi-fond à la boxe ou gappelling à 40 ans, quelles précautions doit-on prendre?
    1- au niveau médical.
    2- pour éviter les blessures.
    doit-on prendre du poids (du muscle tonique), travailler en musculation?
    sportivement

  7. Jean Jacques Menuet

    bjr; je comprends bien votre questionnement et votre enthousiasme; votre démarche est complexe et nécessite une prise en charge et des conseils qui ne peuvent être assurés à distance; de nbx aspects sont à prendre en compte; il faudrait dans un 1er tps vous inscrire dans une salle de boxe, participer aux entraînements et petit à petit vous faire conseiller; ceci associé à des conseils délivrés par un médecin du sport et un kinés disponibles et expérimentés; mon “job” consiste à prendre en charge ce genre de dossier, mais pas possible à distance; dsl … bien cdlt, jjM

  8. aymeric

    bonjour,

    pour revenir sur votre schema d’entrainement. La 2ème partie de l’entrainement en fractionné, lorsque vous dite 3mns -3mns: c’est 3mn à 160 pulsations puis 3mn à 120? ou c’est un découpage différent? merci. A l’époque ou je boxais, je n’ai jamais fait de compétition justement par manque de foncier. Je finissais le 3ème round d’assaut toujours en apnée…

  9. Jean Jacques Menuet

    bjr; attention je ne suis pas entraîneur; je pense juste avoir des notions correctes sur la physiologie de l’effort; oui ce fractionné c’est 3 mns à 160 puis 3 mns de récup puis 3 mns à 160 etc; mais en boxe comme dans le vélo ou un autre sport l’entraînement doit reproduire les contraintes rencontrées pendant la compét; le foncier se travaillera aussi sur des activités prolongées et d’intensité faible type footing ou marche rapide, si besoin à jeun pour aller “taper” dans le gras; bien cdlt, jjM

  10. viacari

    Bonjour à tous et merci de nous faire partager votre expérience.

    J’ai une question toute simple qui s’adresse un peu à tout le monde voilà je suis passionné par la boxe depuis très jeune et ce n est que maintenant a 25 ans que je souhaite entamer un processus d entrainement afin de boxer premièrement en amateur et puis pourquoi pas en professionnel.

    de part mon métier de policier depuis 2 ans je pratique la course a pied intensivement avec des collègues très sportif qui me font petit a petit récupérer une bonne condition physique que j’ai perdu .

    je précise que suis ancien footballeur de club local amateur pendant 10 ans . voila pouvez vous me dire ce que vous en penser réelement est-ce une lubie ou est-ce possible .
    merci
    cordialement romain

  11. Jean Jacques Menuet

    ok Romain, bjr; bien sûr qu’il est possible de rejoindre ce sport très complet qu’est la boxe; la pratique de la course à pied t’a probablement apporté un gros foncier, et l’ancienneté du foot des qualités de puissance et de vitesse; tout ce qu’il faut pour boxer; bonne chance pour ce challenge auquel je ne peux que t’engager à suivre; jjM

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