ASTHME et SPORT, ce qui est autorisé

ARTICLE MIS à JOUR le 02-01-2014

ATTENTION MISE EN GARDE préalable: la règlementation sur la liste des produits interdits et les dossiers justificatifs évolue et peut dans certains sports comporter des contraintes complémentaires à celle de l’AMA (Agence Mondiale Antidopage); si bien que SEUL le sportif est tenu responsable de ce qu’il consomme. Cet article consacré à l’asthme contient donc des informations valides à ce jour c’est à dire le 2 janvier 2014, point.

La réalité de l’asthme (on parle plutôt d’ ” hyperréactivité bronchique “) chez le sportif (surtout dans les sports d’endurance prolongée) est fort heureusement bien acquise et documentée alors qu’il y a peu de temps encore la notion d’asthme était environnée par la suspicion de dopage, même si quelques médecins de terrain, physiologistes et pneumologues avaient depuis longtemps conscience du nombre important de sportifs asthmatiques surtout dans les sports d’endurance, et ces médecins avaient pour tâche de soigner leurs sportifs et non pas de les doper !!!!! …

(suite…)

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ASTHME ET SPORT: ce qui a changé

Voici le résumé de la règlementation en vigueur pour ce qui concerne l’ASTHME chez le sportif.

Ce que je vais exposer dans cet article concerne bien sûr la règlementation qui est valable ce jour (février 2011)

Je ne peux que conseiller vivement aux sportifs concernés de se tenir régulièrement informés sur l’évolution de la règlementation,  par exemple en se connectant sur l’excellent site de l’  « AFLD » (Agence Française de Lutte contre le Dopage) avec son site très complet: afld.fr Continue reading

ASTHME, SALBUTAMOL (Ventoline), SALMETEROL (Sérévent), corticoïdes inhalés: ce qu’il y a de NOUVEAU en matière de règlementation anti-dopage

 

ATTENTION: cet article a été “relooké” sous la forme de données

récentes que je développe dans 4 NOUVEAUX ARTICLES rédigés en mai

2014 : http://www.medecinedusportconseils.com/2014/05/19/asthme-et-sport-generalites/ 

VENTOLINE, SEREVENT, CORTICOIDES inhalés: nouvelle règlementation anti-dopage : depuis janvier 2010,

CES MODIFACATIONS NE CONCERNENT QUE LES SITUATTIONS SUIVANTES :

En cas de traitement par …

  • Ventoline (= Salbutamol)
  • Ou Sérévent(= Salmétérol)
  • Ou utilisation séparée de Ventoline et un Corticoïde inhalé
  • Ou utilisation séparée de Sérévent et d’un corticoïde inhalé
  • OU utilisation seule d’un Corticoïde inhalé
  • OU utilisation d’un produit associant du Sérévent et un Corticoïde (il s’agit UNIQUEMENT du SERETIDE 250 ou 500, en inhalations ou en diskus)

… il n’est plus nécessaire de solliciter une « AUT » (Autorisation d’Usage Thérapeutique qui demande un bilan avec des examens beaucoup plus structurés), une simple « déclaration d’usage » suffit, qui est à adresser à l’AFLD (Agence Française de Lutte contre le Dopage) Un formulaire officiel est à télécharger sur le site de l’AFLD  pour cette « déclaration d’usage » http://www.afld.fr/

Cette déclaration d’usage est rédigée par un médecin, accompagnée du courrier d’un Pneumologue qui atteste avec des arguments cliniques bien détaillées que le sportif présente un asthme et qui détaille le traitement prescrit ainsi que sa durée, les posologies etc. Le sportif adresse ce certificat à l’AFLD et une copie à sa fédération nationale ; et s’il participe à des compétitions internationales (même s’il ne participe qu’à une seule compétition internationale dans l’année) à sa Fédération Internationale et à l’AMA (ADAMS), les sportifs connaissent les adresses et coordonnées de ces Instances. En cas de contrôle positif le sportif devra alors justifier de la réalité de son asthme avec si possible la capacité de fournir des courbes de spirométrie : « EFR »

Je rappelle qu’un sportif peut faire l’objet d’un contrôle anti-dopage en compétition mais aussi à l’entraînement.

L’AFLD est une structure INDEPENDANTE et sa mission est essentielle pour préserver aussi la spécificité d’une logistique antidopage … indépendante, malgré les pressions … mais c’est un autre débat …

Le Salbutamol et le Salmétérol sont toujours interdits en utilisation détournée et à des concentrations supérieures à 1000 nanogrammes par millilitre dans les urines. Mais à une utilisation normale pour soigner son asthme le sportif sera en dessous de cette limite. Cette limite de 1000 nanogrammes par millilitre permet donc de faire le tri entre les tricheurs et les vrais sportifs asthmatiques.

 

POUR TOUTES LES AUTRES TRAITEMENTS pour l’asthme que ceux que je viens de décrire la règlementation exige toujours la rédaction et l’envoi d’une « AUT »

 

 

++++++++++  RAPPELS « asthme et sport » :

« Bien, Madame ; je viens donc d’examiner votre fils, restez assise car  j’ai 2 nouvelles à vous annoncer : commençons par la mauvaise nouvelle : votre fils fait de l’asthme. Terminons par la bonne nouvelle : il pourra faire du vélo à un haut niveau … »

« Dis, Champion, pourquoi tu tousses ? 

De nombreux internautes m’ont demandé de rédiger un article « sport et asthme » Il s’agit effectivement d’une problématique essentielle, et je vous propose de lire très attentivement cet article, si possible … jusqu’au bout; il en va de l’intérêt de nombreux sportifs car de nombreuses notions sont méconnues.

Tout le monde sait que de nombreux sportifs qui ont marqué l’histoire du sport étaient asthmatiques ;  un exemple souvent cité : Mark SPITZ et ses 7 médailles d’or.

De nombreux sportifs qui pratiquent des sports d’endurance comme le cyclisme, les courses longues distances, des activités en ambiance froide (ski, hockey sur glace, patinage) présentent des symptômes semblables à ceux rencontrés dans la maladie asthmatique.

J’ai la chance de travailler régulièrement avec le Docteur Jean MEDELLI qui dirige l’Unité de Physiologie de l’effort au CHU d’Amiens, et une étude très étayée sur l’asthme d’effort a été menée, étude qui a fait l’objet d’une publication scientifique internationale:  (http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16823362) ; sans conteste ces travaux ont fait progresser les acquis sur cette problématique de l’asthme du sportif; lors de ce travail je me suis inscrit comme acteur de terrain (entre autre en réalisant de très nombreux enregistrements spirométriques sur le terrain, avant, pendant et après l’effort; essentiellement dans le sport cycliste, mais aussi dans d’autres sports comme la natation) Le Docteur MEDELLI qui a dirigé ce travail a apporté ses connaissances scientifiques, les centaines de dossiers de  sportifs de haut niveau qu’il suit depuis longtemps au niveau physiologie de l’effort, des outils statistiques et sa logistique de laboratoire.

Ce médecin fait partie des chercheurs qui ont tenté de préciser les mécanismes par lesquels apparaissent ces symptômes responsables d’un handicap sur la performance, mais aussi et surtout sur la santé ; et le rôle premier du médecin est de veiller à la santé des sportifs dont il assure le suivi. Certains mécanismes semblent identifiés dont je fais la synthèse ci dessous :

  • Les bronches sécrètent pendant l’effort des « médiateurs de l’inflammation » dénommés « leucotriènes » qui pendant l’effort obstruent le calibre des bronches (comme un tuyau qui se bouche un peu)

 

  • Le sportif s’entraîne, fait de la compétition, il n’est donc pas au repos ; au repos on ventile ainsi : une fréquence respiratoire entre 6 et 15 par minute pour une ventilation d’air de 3 à 5 litres par minute ; pendant un effort maximal : la fréquence respiratoire peut atteindre 45 par minute avec une ventilation de 70 à 100 litres par minute ! On « brasse » donc 20 fois plus d’air pendant l’effort !! C’est énorme ; et comme les pollens, les déchets polluants émanant des gaz automobiles, di bitume, des fumées d’usine (etc. etc. ….) empoisonnent de plus en plus l’air ambiant de nos villes comme de nos campagnes, et bien …. tout à fait logiquement le sportif va respirer pendant son footing, sa sortie à vélo etc. 20 fois plus de pollens (allergisants) et de produits toxiques (qui « agressent » les bronches) et donc …. les bronches s’abiment et se spasment … exemple le promeneur allergique qui longe tranquillement un champ de colza présentera une réaction moyenne, le jogger ou le cycliste qui longe ce champs présentera une réaction décuplée. A ce propos…. Il « serait bien » de se déplacer à vélo en ville … oui, d’accord, mais pour respirer les gaz d’échappement dans les embouteillages, ça se discute (et je ne parle pas du casque, du gilet jaune rétro-réfléchissant qui devraient être portés …) j’ajoute que cette quantité d’air qui arrive trop vite dans les bronches pour parvenir aux alvéoles pulmonaires n’a pas le temps d’être humidifiée ni réchaufféepar le passage au niveau du pharynx, des fosses nasales (un cycliste respire par la bouche, il perd donc le « filtre » des fosses nasales), des bronches, et cela favorise aussi le spasme de la bronche ; et c’est surtout le cas si l’air est sec et froid. D’autres hypothèses peuvent être discutées : le rôle agressif du Chlore chez le nageur, les polluants produits par les resurfaceuses (patinage, hockey sur glace)

 

  • Le sportif de haut niveau qui est allergique (et 80% des sportifs allergiques peuvent présenter un asthme d’effort, à condition toutefois qu’on   recherche ce handicap respiratoire …) se déplace régulièrement, il prend l’avion, il peut arriver dans une région où il se trouve exposé brutalement  à des allergènes avec lesquels il n’était pas en contact dans sa région (pollens, graminées ; il existe un « calendrier » pollinique, chaque région voit apparaitre les pollens et graminées à des périodes différentes) ; s’il dort à l’hôtel il peut être allergique à une moquette, une tenture murale, les acariens (meubles, matelas), l’humidité avec moisissures dans la chambre. Un de mes conseils pour un sportif allergique : il doit toujours se déplacer avec SON oreiller, une housse anti-acariens pour l’oreiller et le matelas ; attention à la clim dans les chambres ; refuser une chambre fumeur, une chambre humide ; ne pas laisser la fenêtre ouverte si la chambre donne sur un espace de verdure avec des arbres en périodes d’agression pollinique.

 

  • Le facteur stress ne doit pas être négligé, plus volontiers chez le patient asthmatique ; sur le terrain je l’ai souvent constaté. Des sportifs pouvant présenter une crise en pleine nuit alors que la compétition va se dérouler dans quelques heures.

 

Débat polémique : Il y a encore peu de temps, les médecins avaient vite fait de considérer comme évidente l’équation « sportif asthmatique = sportif dopé » Il est vrai que le recours au Salbutamol (« Ventoline ») à des doses élevées optimise le gain musculaire (effet anabolisant), et il est vrai que certains sportifs utilisaient cette méthode à des fins de dopage et non pas de traitement. MAIS actuellement les tests anti-dopage permettent de DOSER la quantité de produit anti-asthmatique inhalé, il est donc possible de faire la différence entre un sportif qui se soigne et un sportif qui se dope. Certains « experts » s’offusquant même sur un autre débat: « il est criminel de laisser des sportifs asthmatiques pratiquer du sport avec de grosses charges d’entraînement » Alors que la question devrait être: que peut-on leur proposer pour se soigner… Quel médecin a le droit de s’ériger en donneur de leçons pour « interdire » ?? Même si, ne vous inquiétez pas, autant et même plus qu’un autre je suis conscient de la nécessité de préserver la santé des sportifs. Le débat était et reste encore pour certains polémique ; il existe encore des médecins pneumologues qui refusent de voir en consultation des cyclistes ! Mais en fait quelle est la mission du médecin : Interdire ? Décider pour les autres ? Gérer la vie et les choix de ses patients ? Non, à mon sens le rôle du médecin est d’expliquer encore et encore, ensuite le patient fait son choix, et surtout on se doit de lui proposer un suivi médico-sportif éthique, cohérent, ayant pour unique objectif de préserver sa santé, éloigné des notions de « pensée unique » et « d’affirmations dogmatiques » qui sont de mise dans certains milieux, milieu du sport compris. Je note aussi que certains médias, absolument pas qualifiés pour disserter sur  une problématique purement médicale et physiologique,  ont « mis le feu » à cette suspicion « asthme = dopage », entretenant de façon malsaine le débat, culpabilisant certains sportifs, et …….  mettant curieusement en avant certains sports, ……. dans quel intérêt ?

Ce qui est clair et démontré :

  • Un patient asthmatique ira mieux s’il fait du sport ; surtout s’il s’agit de sports d’endurance pratiqués à allure moyenne (marche, vélo, footing, natation) et si les charges d’entraînements sont raisonnables.

 

  • Un sportif de haut niveau, amateur ou professionnel,  soumis à de grosses charges d’entraînements  va voir progressivement se dégrader sa fonction respiratoire au fur et à mesure des années ; ce sportif doit bénéficier d’un suivi spécialisé, proposé par des médecins qui maitrisent parfaitement la relation asthme/sport. Je connais un médecin national d’une fédération qui dit avec raison que l’on peut alors parler, pour l’asthme induit par l’effort, de véritable maladie professionnelle.

 

Ce qu’il est « triste » de constater : la méconnaissance et surtout le peu d’intérêt de la part de nombreux médecins pour mettre en place le diagnostic de l’asthme d’effort ; un bilan spirométrique (mesure des volumes respiratoires à l’inspiration et à l’expiration) n’a AUCUN intérêt s’il n’est réalisé que dans le cadre d’une consultation chez un sportif au repos ; et même souvent la conclusion est que le sportif respire parfaitement bien puisqu’il possède bien sûr une capacité inspiratoire très au dessus de la normale, le pneumologue concluant ainsi : « vous n’avez pas d’asthme, tout au contraire …. »

La réalité :

Le diagnostic d’asthme doit AVANT TOUT être un diagnostic CLINIQUE, ESSENTIELLEMENT basé sur les données de l’interrogatoire : antécédents allergiques familiaux (asthme, rhinite, eczéma), antécédents allergiques personnels, recherche des facteurs qui déclenchent (froid, départ brutal, saison pollinique, stress, etc. etc. etc.), laisser au sportif le temps nécessaire de bien décrire ses symptômes (ça va plus vite de jeter un coup de stéthoscope « vite fait »): gêne ressentie, à quel moment de l’effort, description de la « gêne » (exemple: « en montant une bosse j’ai l’impression d’avoir une barre qui m’empêche de respirer et je suis vite dans le rouge »), notion très souvent retrouvée d’une toux après l’effort : « ça me gratte dans la gorge, des fois tout de suite après l’effort, mais aussi quelquefois une heure après, je tousse sans cracher »

ATTENTION: depuis la rédaction de cet article la règlementation anti-dopage a été modifiée en janvier 2010; rapportez-vous à l’article http://www.medecinedusportconseils.com/2010/03/10/asthme-et-salbutamol-ventoline-ce-quil-y-a-de-nouveau-en-matiere-de-reglementation-anti-dopage/que j’ai mis à jour le 14-7-2010 (ensuite la règlementation évoluera peut-être encore, si bien que je ne valide QUE les informations jusqu’à cette date du 14-7-2010.

Ensuite je ne détaille pas : le patient doit être adressé dans une structure qui va réaliser un test d’effort, corrélé à la mesure des débits respiratoires avant  et après l’effort ; et si besoin un « test de provocation » (test à la « Métacholine ») sera demandé pour affirmer le diagnostic d’asthme d’effort.

ATTENTION !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! bien lire ce qui suit

Trop de sportifs, et c’est d’observation quotidienne, se voient proposer des traitements  pour l’asthme qui contiennent des substances interdites par la règlementation anti-dopage : bronchodilatateurs comme la Ventoline et de nombreuses autres substances inhalées ; corticoïdes inhalés ; ou encore produits inhalés qui contiennent un corticoïde et un bronchodilatateur. Les médecins qui prescrivent ne connaissent pas la liste des produits interdits ; il n’est absolument pas question de les critiquer ; c’est la responsabilité du sportif de TOUJOURS préciser au médecin qu’il fait du sport et qu’il est licencié dans une Fédération. La signature de la licence sous-entend que le sportif respecte les règles anti-dopage ; c’est le sportif qui sera inquiété en cas de contrôle positif. L’AFLD (Agence Française de Lutte contre le Dopage) qui est une Organisation indépendante qui détaille très précisément la procédure que doit suivre un sportif asthmatique. Ce sportif doit IMPERATIVEMENT adresser soit une simple “déclaration d’usage”: cf http://www.medecinedusportconseils.com/2010/03/10/asthme-et-salbutamol-ventoline-ce-quil-y-a-de-nouveau-en-matiere-de-reglementation-anti-dopage/; soit un dossier complet à l’AFLD, dossier qui doit contenir de nombreuses pièces médicales ; c’est ce que l’on appelle un dossier d’ « AUT » (Autorisation d’Usage Thérapeutique ») Liens :  http://www.afld.fr/ Plusieurs fichiers sont à télécharger, c’est au sportif de voir cela avec son médecin traitant ; concevez bien que je mets en ligne ces informations en fonction de la règlementation émise par l’AFLD à ce jour (14-7-2010) ; AU 1er JANVIER 2010 la règlementation a été modifiée: pour le SALBUTAMOL (Ventoline) et le SALMETEROL (Sérévent) une simple “déclaration d’usage” est à adresser à l’AFLD (cf afld.fr) Il appartient bien sûr au seul sportif de s’enquérir d’une éventuelle modification de ces règlements s’ils sont modifiés. Tout sportif qui n’aura pas adressé son « AUT » (ou sa “déclaration d’usage”) puis reçu l’accord écrit de l’ « AFLD » sera déclaré positif à l’issue d’un contrôle anti-dopage s’il a été amené à consommer un traitement pour son asthme. Cet accord écrit de l’ « AFLD » est à présenter au médecin contrôleur lors de tout contrôle anti-dopage, et je rappelle qu’un contrôle anti-dopage peut survenir en compétition mais aussi à l’entraînement, quelque soit le niveau sportif ; le seul fait d’être licencié dans une Fédération Sportive expose à la possibilité d’un contrôle anti-dopage.

 

++Ce que je conseille ++

Consultez régulièrement votre médecin traitant et un pneumologue, voire un allergologue.

Bien suivre votre traitement.

Ne pas hésiter à recourir à de la kinésithérapie respiratoire : trop nombreux sont les sportifs (même ceux qui ne sont pas asthmatiques) qui ne savent pas respirer pendant l’effort. Certains OSTHEOPATHES expérimentés et qui connaissent bien le mileiu du sport proposent d’excellents protocoles pour optimiser la fonction respiratoire car on ne repire pas qu’avec ses bronches; je ne détaille pas.

Respectez la réglementation anti-dopage qui n’est pas là pour vous « casser » mais tout au contraire pour vous protéger de ceux qui trichent et qui maintenant peuvent être détectés.

Echauffement attentif et progressif, surtout si le temps est sec et froid. ou au contraire très chaud et “étouffant” l’été.

Consultez votre médecin pour un traitement préventif anti-allergique  AVANT les signes d’allergies aux pollens ou graminées (une fois les symptômes installés le traitement marche moins bien) RAPPEL: le Solupred comme tous les corticoïdes par voie générale est interdit autant à l’entraînement qu’en compétition.

Quel traitement prescrire : ce site n’est pas un lieu de prescription et je ne répondrai à aucune question sur ce sujet, la médecine à distance ça n’existe pas (enfin, pas encore…)! Faites confiance à votre médecin traitant qui vous connait bien.

Enfin, un sport est contre-indiqué (prendre si besoin l’avis d’un Pneumologue): c’est la plongée. également un cavalier qui présente des allergies à la paille, au foin, et aux poils de cheval devra renoncer à son sport, son médecin ne signera probablement pas son certificat de non-contrindication à la pratique de l’équitation.

Cet article est long, mais il me semblait essentiel d’aborder l’asthme chez le sportif ce façon complète, même si j’ai essayé d’être clair avec un langage de terrain.

Dr. Jean-Jacques Menuet médecine et nutrition du sport

http://www.medecinedusportconseils.com/