boxe et maux de tete, boxe et KO, surveillance médicale du boxeur

Le mal de tête, c’est à dire les céphalées, peuvent renvoyer à de nombreuses causes ; prendre un comprimé de Paracétamol pour soigner un mal de tête ça n’a pas de sens, il faut d’abord savoir pourquoi on a mal à la tête, quelle est la cause de la céphalée. Si bien que seul le médecin peut arbitrer la question des céphalées ; quelles peuvent être les origines des maux de tête chez le boxeur :

L’effort en lui-même peut déclencher des maux de tête car le cœur bat plus vite et le débit sanguin est très augmenté, entraînant une hypertension intracrânienne.

La migraine exacerbée par l’activité physique : la douleur concerne le plus souvent la moitié du crâne, cette douleur est pulsatile, elle tape. Il s’agit le plus souvent d’un boxeur qui même au repos souffre de crises de migraine.

Des causes non crâniennes peuvent donner des maux de tête et n’ont rien de spécifique par rapport à la boxe : une sinusite, une infection dentaire. De même qu’il faut toujours rechercher une hypertension artérielle.

Si le boxeur est victime d’un état de déshydratation il peut ressentir des maux de tête car le sang est plus épais, il circule moins bien dans le cerveau. C’est pourquoi il est essentiel de bien boire avant, pendant et après un entraînement. Si le boxeur transpire beaucoup et s’il ne boit que de l’eau pure pendant et après l’effort, en grande quantité, sans apporter de minéraux, il peut au contraire déclencher un état d’hyperhydratation qui peut même occasionner un œdème au niveau du cerveau ; et comme la boite crânienne n’est pas extensible des maux de tête apparaissent ; c’est pourquoi il faut penser à consommer une boisson minéralisée après l’effort, et à mettre un peu de sel dans la boisson pendant l’entraînement (par exemple eau + sirop de fruit + 2 pincées de sel par litre)

Des douleurs cervicales (raideur cervicale, début d’arthrose) peuvent irradier dans la tête et donner des céphalées.

Bien sûr toute céphalée dans les suites d’un coup porté au niveau du crâne justifie un avis médical : il faut consulter le médecin qui jugera s’il faut passer un bilan complémentaire, comme un scanner cérébral ou une IRM, pour rechercher une lésion intracrânienne comme une hémorragie ou un hématome sous dural.

Un examen médical attentif est toujours justifié chez un boxeur qui souffre de maux de tête ; seul le médecin peut orienter le diagnostic et juger de la réalisation d’éventuels bilans. Le médecin réalisera un examen neurologique, recherchera d’autres symptômes comme des vertiges, des troubles visuels, des troubles de la mémoire.

Au bord du ring le médecin doit être expérimenté, et à l’issue du combat il doit conseiller au boxeur de consulter un neurologue au moindre doute ; on est dans une stratégie de prévention ; un KO « couché » est toujours impressionnant mais un KO debout, plus fréquent, est à prendre en considération. Le corps arbitral est vigilant, les entraineurs ne cherchent plus à multiplier les combats et à trop exposer leurs boxeurs ; si l’arrêt de l’arbitre est consécutif à un ou des coup(s) porté(s) à la tête le médecin de ring notifie un « stop boxe » de 28 jours, c’est à dire que le boxeur ne peut pas combattre pendant ce délai de 28jours ; il peut être spécifié que la reprise est conditionnée à la réalisation d’une IRM cérébrale normale. Dès la fin d’un combat le médecin de ring doit procéder à un examen neurologique attentif de tout boxeur qui a pris des coups à la tête ; il recherchera ainsi des troubles visuels, des maux de tête, des vertiges, des troubles de la mémoire, des signes de désorientation, un déficit auditif, des nausées. Les séances d’entraînement sont parfois plus dures qu’un véritable combat, alors que les boxeurs ne bénéficient pas des précautions prises en compétition ; il est donc essentiel que les coaches soient très vigilants dans la gestion des entraînements. Une fois encore il faut rappeler la nécessité du port d’un casque adapté pendant les entraînements, et de gants qui amortissent.

Les aspects médicaux sont donc essentiels et la surveillance médicale du boxeur est obligatoire, quel que soit le niveau.

 
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