10 conseils pour bien dormir


Jean-Jacques Menuet, médecin du sport, nutritionniste du sport, médecin référent de l’équipe cycliste Arkéa-Samsic

Le sommeil représente à mon sens le PRINCIPAL outil de la récupération sur un grand Tour (c’est la nuit que les fibres musculaires se reconstruisent et se réparent, c’est la nuit que le stress s’apaise); vous trouverez sur mon site cet article très détaillé avec de nombreux conseils pour mieux dormir :
https://www.medecinedusportconseils.com/2010/01/26/10-conseils-pour-mieux-dormir-trucs-et-astuces-pour-sendormir/ mais ci dessous je vais me limiter à énoncer 10 conseils, pour faire simple et concret :

  1. Se coucher quand “le train passe” c’est à dire lorsque l’on ressent la fatigue des paupières, la vigilance qui baisse, les “yeux qui piquent”; une fois que le train est passé il va falloir attendre le suivant, souvent plus tard …
  2. Etre régulier dans ses horaires de coucher et de lever (l'”horloge” cérébrale doit être réglée de façon stable)
  3. Diminuer progressivement la luminosité de la pièce, pendant l’heure qui précède le sommeil; ainsi le cerveau perçoit qu’il va bientôt être temps de dormir
  4. Obscurité totale de la pièce (masquer les lumières de veille: live-box, télé etc)
  5. Pas d’ “excitation” cérébrale (ordinateur, tablette, téléphone, télé), ou alors laisser de la lumière dans la pièce
  6. Lire quelque chose de “tranquille“, musique “tranquille“, pas d’agitation. Les coureurs dorment en chambres de deux; il faut regrouper les coureurs en fonction de leurs horaires de coucher et de lever.
  7. Pas de bruit: couper le téléphone … Distribution des chambres pour les coureurs: pas à côté de l’ascenseur ou de la machine à glaçons, ou face au parking … Tellement évident …
  8. Diminuer la température du corps: douche fraîche, pas plus de 19° dans la chambre (et même 16° est la température optimale); mais je sais bien que dans les hôtels, selon qu’il y a ou non la clim, la température peut être élevée: alors il faut prendre une douche bien fraîche avant le coucher: la baisse de la température corporelle permet un bon endormissement; et s’il fait trop chaud dans la pièce la qualité du sommeil “paradoxal” est très perturbée (récupération du stress”)
  9. Une petite collation sucrée (exemple une compote et une tranche de pain d’épice ou un biscuit aux céréales, ou un verre avec un peu de malto) optimise l’endormissement (le sucre “rassure” le cerveau), et SURTOUT cette petite collation met à l’abri d’une hypoglycémie nocturne qui même si elle est minime va induire des micro-réveils.
  10. Et … si les 9 premiers conseils ne fonctionnent pas ou mal: écouter une séance de sophro de “jjdok” !! car des exercices simples de respiration et de relaxation sont un bon moyen de détendre le corps et l’esprit, cf. mon site de séances de sophrologie à télécharger
    https://www.seance-sophrologie.com/categorie/16/sommeil  

allez, bonne journée, portez-vous bien !

Jean-Jacques

J’anime également un site de sophrologie, avec des séances pour aider à gérer des difficultés par rapport au stress, la préparation d’un objectif, le sommeil, les réflexes, la gestion d’une période d’indisponibilité pour blessure, etc etc etc site de sophrologie 

Le sommeil chez le sportif, apprendre comment mieux dormir

Le sommeil chez le sportif, apprendre comment mieux dormir

 

La consommation des tranquillisants et des somnifères est à mon sens un véritable problème de santé publique ; il est très probable que de nombreux accidents sportifs et de nombreuses chutes soient liés à la prise de médicaments pour dormir. Car une partie du produit reste dans le sang le lendemain, il n’existe AUCUN produit qui ne soit totalement éliminé en 24 heures. Sans parler des effets néfastes sur la performance : baisse de la lucidité, diminution de la concentration et de la vigilance

Pourquoi un sportif peut-il être amené à consommer des somnifères, alors que très souvent il n’en prend pas chez lui ? Le plus souvent il ne s’agit pas d’une dépendance ni d’une addiction, juste le sportif est persuadé qu’il a besoin de quelque chose pour dormir.

  • Le stress de la compétition, bien sûr
  • La prise d’excitants pendant la journée (café, thé, quelquefois caféine en gel ou sous d’autres formes)
  • Le bruit, une chambre le plus souvent partagée avec un autre sportif
  • L’éloignement des repères : sa chambre, son lit, son matelas, son oreiller, sa compagne ou son compagnon ; le rituel familial personnel avant l’endormisement
  • Un dîner souvent terminé trop tard
  • La simple crainte de ne pas ou de mal dormir : « je prends quelque chose au cas où … »
  • Le décalage horaire éventuel
  • La température dans la chambre

Toutes ces causes sont recevables quand, comme c’est mon cas, on est sur le terrain avec les gars et qu’on est le témoin de ces difficultés. Mais il est difficile d’engager un dialogue ; la porte se ferme souvent quand on aborde la nécessité médicale et sportive de devoir limiter la prise des somnifères ; le problème est banalisé par le sportif ; en même temps, si on claque la porte du dialogue, alors le sportif ne livrera plus les difficultés qu’il rencontre. Donc pas facile d’en parler, sauf si on évoque la possibilité d’autres outils qui permettent un travail sur le sommeil ; non pas des « plantes » placebo que tout sportif a déjà essayé, que tout médecin ou pharmacien lui a déjà conseillées, mais un véritable travail psychologique sur le sommeil ; un travail qui doit être personnalisé car chaque sportif est différent, et donc chaque prise en charge doit être individuelle.

J’ai pour habitude :

  • De lister quelques conseils, dont beaucoup de conseils de bons sens pour optimiser l’endormissement pour un sommeil de qualité. Voici ces conseils pour mieux dormir 

 

  • De proposer un travail de sophrologie ; sur un site de séances de sophrologie à télécharger je propose plusieurs séances pour un travail du sommeil ; si un sportif trouve qu’il réagit bien à la technique, alors il pourra se rapprocher d’un thérapeute de proximité pour un travail personnalisé ; mon site n’a donc pour objectif que de faire découvrir cette technique ; comme moi de nombreux médecins et psychologues utilisent des techniques du mental pour mieux dormir. J’utilise la sophrologie (cf. mon site), et parfois des techniques d’auto-hypnose lorsque je travaille en direct avec un sportif. Le site de séances de sophrologie que j’anime propose un coût modique pour le téléchargement des séances, afin que mon webmaster assure le fonctionnement du site.

Réellement, pour la performance comme pour la santé et la sécurité, il me semble que le sportif doit réfléchir à un travail sur le sommeil. Les entraîneurs sont de bons relais, car sur le terrain ils observent leurs sportifs, et parfois de véritables dérives.

Une fois de plus merci à tous les fidèles internautes qui partagent mes articles sur ce site de conseils en médecine du sport et en nutrition du sport ; à ce jour vous êtes plus de 8 millions à vous être connectés. Je vous engage à compléter vos connaissances auprès de sites plus « scientifiques » que le mien, en particulier pour les mécanismes du sommeil, quelque chose de vraiment passionnant. Mon site inscrit sa démarche dans un partage de mes connaissances et de mon expérience de terrain, sans plus de prétention.

A très bientôt,

Jean-Jacques

quelles solutions pour mieux dormir, sport et sommeil, les grands dangers des somnifères, la sophrologie pour mieux dormir

Les troubles du sommeil sont fréquents chez le sportif, quel que soit son niveau ; le stress de la compétition, quel que soit l’enjeu, peut altérer la qualité du sommeil.

Cette réalité amène certains sportifs à consommer des somnifères … Le danger est grand, et en tant que médecin je dois exposer 2 effets négatifs des somnifères sur la santé mais aussi sur la performance :

-D’abord le risque de dépendance, d’addiction au somnifère est réel ; en Italie une clinique spécialisée prend en charge des sportifs addicts aux somnifères…

-2ème danger : le lendemain une partie du produit est encore présente dans le sang et le cerveau : d’où une baisse de la vigilance, et dans certains sports un risque de chute : cyclisme, moto, ski, etc. La chute peut représenter un véritable drame, quelques cyclistes décèdent régulièrement …

-Les effets sur la performance sont réels : moins de réflexes, moins de tonicité, tonus musculaire diminué. Les choix tactiques sont altérés. Également la mémoire est perturbée.

Dans certaines situations exceptionnelles le médecin peut prescrire un somnifère, comme par exemple un voyage en avion avec un décalage horaire, même si à mon sens il existe, ainsi que je vais le développer, d’autres solutions.

En pratique, parce que la problématique est réelle, que peut-on proposer au sportif qui dort mal, quelles solutions, quels conseils pour mieux dormir et bien aborder la compétition ?

Dans cet article j’énonce des conseils, des recommandations, des solutions de bon sens, et très souvent cela peut suffire. Bien sûr ces conseils ne peuvent pas remplacer la prise en charge que peut vous proposer votre médecin.

Surtout, mon expérience de terrain m’a amené à me former à des techniques simples qui facilitent le sommeil : la relaxation, la sophrologie, l’hypnose sont de bonnes techniques qui peuvent aider le sportif ; mais ces techniques demandent un réel apprentissage : mieux dormir grâce à la sophrologie cela s’apprend, se travaille, comme à l’entraînement.

Avec l’aide d’un webmaster je propose sur un site des séances de sophrologie à télécharger ; sur de nombreuses thématiques qui concernent le sportif : comment mieux récupérer, apprendre les techniques de visualisation mentale, comment mieux gérer le stress pour s’en faire un ami et un allié, comment se préparer mentalement à un objectif, comment gérer une période d’inaptitude physique pour blessure, et je propose plusieurs séances pour faciliter le sommeil. Si un sportif teste une séance et estime que cette technique améliore son sommeil, alors je lui conseille de se rapprocher d’un professionnel de la santé à proximité de chez lui, pour poursuivre ce travail sous un mode plus personnalisé. Le tarif (modique) pour télécharger les séances est justifié par les frais de fonctionnement de ce site.

Bonne séance, et à bientôt, très cordialement,

Jean-Jacques Menuet

Médecin du sport, nutrition du sport, médecin référent de l’équipe cycliste professionnelle Fortunéo-Vital Concept

 

SOPHROLOGIE SPORT, SITE SOPHROLOGIE, MENTAL DU SPORTIF

Il est communément admis que le mental représente un des outils de la performance sportive.  Autour de la relation privilégiée entre un sportif et SON entraîneur, l’intérêt d’un cercle de compétences n’est plus à démontrer; ainsi le sportif bénéficie, en plus de la prise en charge de son staff sportif, des conseils et des soins d’un kiné, d’un ostéo, d’un podologue du sport, d’un médecin du sport qui possède la connaissance du terrain et qui pourra adresser le sportif à des spécialistes reconnus dans leurs compétences,  d’un nutritionniste du sport, et donc de plus en plus souvent d’un spécialiste rompu aux techniques simples d’optimisation du mental; je n’aime pas le terme de “préparation mentale” et pire la notion de “coaching” … : “qui peut s’autoriser à influer sur le mode de vie ou le comportement d’une personne sportive ou non”Continue reading