La chronique du dok de l’équipe Bretagne-Séché-Environnement sur le Tour de France 2015 ; aujourd’hui l’étape Abbeville – Le Havre, arrivée au sprint probable, avec un sprint en bosse

La chronique du dok de l’équipe Bretagne-Séché-Environnement sur le Tour de France 2015 ; aujourd’hui l’étape Abbeville – Le Havre, arrivée au sprint probable, avec un sprint en bosse ; pronostic du dok : Julien Simon ?

Encore beaucoup de chutes hier sur l’étape Arras Amiens ; 3 de nos coureurs ont chuté, dont un assez lourdement, avec une plaie sérieuse au niveau de la hanche, et une plaie au niveau du coude ; également des contractures cervicales. Du coup hier soir une bonne partie de mon temps a été passée à faire des pansements… puis à les refaire avant le départ ce matin. Du boulot aussi pour nos kinés, et pour Boris notre ostéo. Tout le problème pour les pansements est de concevoir des contentions qui vont tenir pendant la course, résister à la transpiration et éventuellement à la pluie ; en sachant que pendant la course le coureur peut appeler un des médecins de l’organisation qui refera le pansement.

Les coureurs victimes de chute ont bien sûr des douleurs ; comment peut-on gérer : du Paracétamol, l’application de glace, de l’Arnica en homéopathie ; surtout pas d’Aspirine qui fluidifie le sang et va donc faire saigner les plaies ; le 1er jour on évite aussi les antiinflammatoires qui retardent le processus initial de cicatrisation. Un produit contre les douleurs est efficace : il s’agit du Tramadol ; sauf que ce produit présente des effets secondaires nuisibles pour la santé comme pour la performance : nausées, et surtout la possibilité de vertiges et de diminution de la vigilance et donc un risque accru de chutes; le MPCC (Mouvement Pour un Cyclisme Crédible), auquel notre équipe adhère, demande aux médecins d’équipe de ne pas prescrire ce produit ; et pourtant il semble que dans certaines équipes la prise de ce produit, à doses élevées, est habituelle, afin de diminuer la sensation de douleur pendant l’étape …

Pourquoi les chutes sont-elles nombreuses ; plusieurs causes s’additionnent : le vent, les routes mouillées, la nervosité du peloton, la pression des « oreillettes », clairement les coureurs freinent plus tard que sur les courses ordinaires ; et puis peut-être la responsabilité de certains somnifères … Un de mes « combats » dans le sport est de mettre en garde contre la prise de produits pour dormir ; 2 risques : la dépendance bien sûr, mais aussi la diminution de la vigilance qui peut perdurer plus de 12 heures après la prise du produit ; il faut donc proposer des alternatives : quels conseils pour mieux dormir ? conseils pour mieux dormir Nos coureurs disposent d’une séance audio de sophrologie que j’ai enregistrée et qu’ils peuvent écouter avant de s’endormir.

On se dit à demain, pour une étape qui arrive sur les terres bretonnes ; je vous parlerai de l’intérêt de la cryothérapie dans la récupération après l’effort.

Bonne journée et on souhaite une belle étape à notre équipe

Egalement vous trouverez sur ce site des séances de sophrologie à télécharger, pour le travail du mental du sportif, en particulier du cycliste.

 

Jean-Jacques