Le sommeil chez le sportif, apprendre comment mieux dormir

Le sommeil chez le sportif, apprendre comment mieux dormir

 

La consommation des tranquillisants et des somnifères est à mon sens un véritable problème de santé publique ; il est très probable que de nombreux accidents sportifs et de nombreuses chutes soient liés à la prise de médicaments pour dormir. Car une partie du produit reste dans le sang le lendemain, il n’existe AUCUN produit qui ne soit totalement éliminé en 24 heures. Sans parler des effets néfastes sur la performance : baisse de la lucidité, diminution de la concentration et de la vigilance

Pourquoi un sportif peut-il être amené à consommer des somnifères, alors que très souvent il n’en prend pas chez lui ? Le plus souvent il ne s’agit pas d’une dépendance ni d’une addiction, juste le sportif est persuadé qu’il a besoin de quelque chose pour dormir.

  • Le stress de la compétition, bien sûr
  • La prise d’excitants pendant la journée (café, thé, quelquefois caféine en gel ou sous d’autres formes)
  • Le bruit, une chambre le plus souvent partagée avec un autre sportif
  • L’éloignement des repères : sa chambre, son lit, son matelas, son oreiller, sa compagne ou son compagnon ; le rituel familial personnel avant l’endormisement
  • Un dîner souvent terminé trop tard
  • La simple crainte de ne pas ou de mal dormir : « je prends quelque chose au cas où … »
  • Le décalage horaire éventuel
  • La température dans la chambre

Toutes ces causes sont recevables quand, comme c’est mon cas, on est sur le terrain avec les gars et qu’on est le témoin de ces difficultés. Mais il est difficile d’engager un dialogue ; la porte se ferme souvent quand on aborde la nécessité médicale et sportive de devoir limiter la prise des somnifères ; le problème est banalisé par le sportif ; en même temps, si on claque la porte du dialogue, alors le sportif ne livrera plus les difficultés qu’il rencontre. Donc pas facile d’en parler, sauf si on évoque la possibilité d’autres outils qui permettent un travail sur le sommeil ; non pas des « plantes » placebo que tout sportif a déjà essayé, que tout médecin ou pharmacien lui a déjà conseillées, mais un véritable travail psychologique sur le sommeil ; un travail qui doit être personnalisé car chaque sportif est différent, et donc chaque prise en charge doit être individuelle.

J’ai pour habitude :

  • De lister quelques conseils, dont beaucoup de conseils de bons sens pour optimiser l’endormissement pour un sommeil de qualité. Voici ces conseils pour mieux dormir 

 

  • De proposer un travail de sophrologie ; sur un site de séances de sophrologie à télécharger je propose plusieurs séances pour un travail du sommeil ; si un sportif trouve qu’il réagit bien à la technique, alors il pourra se rapprocher d’un thérapeute de proximité pour un travail personnalisé ; mon site n’a donc pour objectif que de faire découvrir cette technique ; comme moi de nombreux médecins et psychologues utilisent des techniques du mental pour mieux dormir. J’utilise la sophrologie (cf. mon site), et parfois des techniques d’auto-hypnose lorsque je travaille en direct avec un sportif. Le site de séances de sophrologie que j’anime propose un coût modique pour le téléchargement des séances, afin que mon webmaster assure le fonctionnement du site.

Réellement, pour la performance comme pour la santé et la sécurité, il me semble que le sportif doit réfléchir à un travail sur le sommeil. Les entraîneurs sont de bons relais, car sur le terrain ils observent leurs sportifs, et parfois de véritables dérives.

Une fois de plus merci à tous les fidèles internautes qui partagent mes articles sur ce site de conseils en médecine du sport et en nutrition du sport ; à ce jour vous êtes plus de 8 millions à vous être connectés. Je vous engage à compléter vos connaissances auprès de sites plus « scientifiques » que le mien, en particulier pour les mécanismes du sommeil, quelque chose de vraiment passionnant. Mon site inscrit sa démarche dans un partage de mes connaissances et de mon expérience de terrain, sans plus de prétention.

A très bientôt,

Jean-Jacques