CYCLO CROSS et NUTRITION : 10 CONSEILS de TERRAIN

Article mis à jour le 24-09-2014

Comment bien préparer un cyclocross, comment gérer la nutrition avant un cyclocross, comment mieux récupérer après la course : voilà de nombreuses questions posées par les coureurs qui participent à ce type de course très exigeante. La saison des cyclo-cross vient de débuter ; certains cyclistes sont spécialisés dans cette discipline, alors que pour d’autres c’est l’occasion, après la saison de route, de débuter un bon travail hivernal qui associe vélocité, puissance, « giclette », bonne résistance et tonicité musculaire, avec des parcours souvent exigeants où il faut vraiment se comporter en guerrier ; je pense que pour un sprinter ou un coureur qui débute tôt sa saison de route c’est une bonne préparation ; certains vont faire le calendrier complet des cyclo-cross de leur région, d’autres vont se limiter à 2 ou 3 courses. Des coureurs pros participent souvent à quelques cyclo-cross avant de débuter leur coupure.   Les avantages du cyclo-cross pendant l’intersaison: progresser en technique, apprendre à frotter, progresser en “pilotage” (virages, descentes glissantes, etc.), éviter de prendre du poids, garder le contact avec la compétition, et surtout apprendre à l’organisme à gérer des périodes prolongées à une intensité élevée.   Bien sûr il faut un bon vélo (voire deux, voire même trois vélos pour les spécialistes …), des pneus adaptés aux conditions du terrain (sec ou boueux), une tenue adaptée, et … un bon karcher !! même si le karcher ou le point d’eau mis à disposition par l’organisateur permettra après l’épreuve de repartir avec un vélo moins « crade »…   Sans entrer dans les détails d’entraînement qu’un entraîneur fournira bien mieux que moi, je recommande avant le premier cyclo-cross de sortir 3 fois par semaine pendant 2 ou 3 semaines avec son vélo de cyclo-cross ou de VTT en sous-bois, et aussi de s’entraîner à la course à pied avec une très bonne paire de chaussures adaptées à la course à pied (un mauvais chaussage est souvent à l’origine de sérieux problèmes…, ce que le « doc » craint c’est surtout le « TFL » encore appelé « syndrome de l’essuie-glaces »); éviter toutefois les longues descentes à pied, très « toxiques » pour les genoux (tendinites rotuliennes) ; le vélo de cyclo-cross est plus « ramassé » que le vélo de route (parfois jusqu’à 1 cm de moins pour la hauteur de selle) donc les rotules sont en danger +++ : bien veiller à faire vos étirements, et à gainer la sangle musculaire de vos genoux (quadris, vastes internes et ischios) ; je pense également qu’un travail préalable puis d’entretien de proprioception au niveau des membres inférieurs est essentiel pour bien verrouiller les genoux mais aussi pour un gain de « giclette » (muscle tonique et réactif) Lire avec attention cet article, ne serait-ce que pour éviter de se tordre une cheville …

http://www.medecinedusportconseils.com/2014/06/04/interet-majeur-du-travail-de-la-proprioception-foot-hand-basket-volley-rugby-tennis-boxe-cyclisme-gym-etc/

   Je vais prendre l’hypothèse d’un départ à 14h, avec 50 minutes de course, ce qui est le cas fréquent pour une course sénior (Elites 60 minutes, Juniors 40 minutes, Cadets 30 minutes)

Pendant un cyclo-cross il n’est pas possible de boire (sauf en début de saison où il peut faire encore chaud et l’organisateur autorise alors de boire au poste de dépannage), ce qui impose donc de ne pas se « louper » dans la gestion de la nutrition et de l’hydratation la veille et le jour de la course jusqu’au départ : sinon c’est la contre-performance assurée : plus que dans toute autre épreuve de cyclisme, le cyclo-cross impose une nutrition au top !!

Voici donc des conseils simples pour gérer la nutrition d’un cyclo-cross, ce sont des conseils pratiques de terrain ; Maxime MEDEREL, coureur professionnel véritable « icône » de la région du Limousin (!!) et qui de longue date a inclus dans sa préparation hivernale la pratique du cyclo-cross m’a apporté son aide dans la rédaction de ce document, merci Max ! Continue reading