sportifs : 10 conseils pour lutter contre le stress

Le stress : ce n’est pas forcément un handicap ; comment apaiser et maîtriser le stress

Trop de sportifs s’imaginent que le stress est nuisible à la performance, qu’il ne faudrait pas être stressé quand on fait du sport !

Et bien non, seul le stress permet à l’organisme de sécréter des hormones qui vont favoriser la performance, le dépassement de soi : l’adrénaline, la noradrénaline vont accélérer le cœur, la fréquence ventilatoire, vont permettre la dilatation des vaisseaux sanguins pour que le sang parvienne pendant l’effort aux muscles et au cerveau ; ainsi l’oxygène va parvenir à ces organes. Egalement ce stress va permettre la production de cortisol ; cette hormone, pendant l’effort, va permettre au glucose de parvenir aux muscles qui travaillent, pour l’apport de carburant. Ce stress qui crée les conditions de la performance peut être dénommé le « bon stress »

Le  «  mauvais stress » :

Souvent lié à une sécrétion trop importante d’insuline (par le pancréas), le sportif va vider très vite ses réserves de glucose ; la fringale n’est pas loin … : petits vertiges, tremblements, vigilance altérée, dégradation du geste technique, altération de la lucidité et des réflexes ; ces symptômes étant souvent majorés par un état de déshydratation.

Les échanges entre le calcium et le magnésium sont altérés au niveau des «  citernes » qui environnent les fibres musculaires : le sportif va jouer « petit bras » : le geste technique est « retenu », il perd sa fluidité, son « lâcher prise », le geste est saccadé.

 

Comment apaiser et maîtriser ce « mauvais stress » : voici 10 conseils pour aider le sportif à lutter contre le stress :

  1. Des produits homéopathiques tels que le Gelsémium et/ou l’Ignatia peuvent apaiser ce mauvais stress.
  2. La « boisson d’attente » = pendant les 90 minutes qui précédent la compétition consommer une gorgée toutes les 10 minutes d’une boisson ainsi composée : 300ml d’eau plate, un peu de sirop de fruit pour le goût, et une dose rase de « Malto » (= matodextrines = polymères de glucose)
  3. Bien s’hydrater et veiller à des apports glucidiques réguliers pendant l’effort.
  4. Le travail du mental: il permet au sportif d’apporter une solution pour contrôler ce stress, le maîtriser ; sur mon site de séances de sophrologie à télécharger vous trouverez quelques séances pour gérer le stress du sportif. Dédramatiser l’enjeu, progresser en confiance sont les objectifs principaux.
  5. Maîtriser les facteurs techniques, matériels, logistiques: il est certain que d’arriver « à la bourre » sur une compétition, d’avoir mal préparé son matériel sont des éléments qui vont augmenter le stress ; il faut préparer son sac la veille, bien vérifier le matériel, bien gérer la logistique de sa ou ses journées de compétition ; et si possible … limiter l’usage du téléphone portable …
  6. Bien dormir les jours qui précèdent; voici des conseils de terrain pour mieux s’endormir et passer une bonne nuit.
  7. Dans les sports à catégorie de poids, il est essentiel d’arriver très progressivement à son poids de compétition pour éviter les hypoglycémies et la déshydratation induites par des « régimes » inappropriés.
  8. Le rôle de l’entraineur est essentiel : celui-ci est là pour rassurer son sportif, l’apaiser, gérer la logistique.
  9. AUCUN médicament contre le stress ne doit être prescrit ; les béta bloquants sont interdits et facilement détectables au contrôle anti-dopage ; les « calmants » type benzodiazépines induisent un relâchement des muscles et du cerveau plus propices à aller faire la sieste qu’à performer sur la compétition.
  10. Mettre en place pendant les entraînements des « simulations » du protocole de compétition: boisson d’attente, hydratation pendant l’effort.

 

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Jean-Jacques