La boisson d’attente !!! POURQUOI et COMMENT dans TOUS les sports

La boisson d’attente avant la compétition, pourquoi, comment ??

Le risque nutritionnel est de manquer de carburant dès le début de la compétition, qu’il s’agisse de course à pied, d’une course cycliste, d’un match de tennis de foot de hand de basket, d’une session de planche ou de kite, etc. etc.

Pourquoi : parce que même si le sportif a bien mangé la veille et depuis le matin le jour de la compétition, le stress à lui-seul peut amener une hypoglycémie rapide, liée à une sécrétion inappropriée d’insuline ; de plus le délai entre le dernier repas ou la dernière collation peut être trop long et donc le carburant glucidique sera insuffisant, dès le début de la compétition.

Et cette hypoglycémie, bien sûr préjudiciable pour la performance, et bien le sportif la ressent bien : petits vertiges, tremblements, le cœur bat plus vite que de coutume, flou visuel même.

De même cette boisson d’attente permet de maintenir le taux d’hydratation, surtout si les conditions climatiques exposent au risque de déshydratation.

Comment éviter cela : tout simplement en consommant la boisson d’attente ; principe nutritionnel que je développe depuis près de 30 années, régulièrement dans mes conseils au sportif.

Mes conseils pour cette boisson :

  • Dans 500 ml d’eau plate mettre 2 doses rases de « malto » (= maltodextrines c’est à dire un polymère de glucose), un peu de sirop de fruit pour le goût, 2-3 pincées de sel, éventuellement s’il fait très chaud ½ ampoule ou sachet de magnésium, et ajouter enfin un peu de Citrulline (c’est un acide aminé qui pendant l’effort va diminuer la production d’ammonium qui est une véritable toxine qui informe le cerveau de la sensation de fatigue ; également cette Citrulline va limiter la production d’acide lactique) ; vous trouverez cette Citrulline soit sur un site de nutrition sur le net (pas de pub, à vous de chercher, mais veillez à vous adresser à un site qui garantit l’absence de risque de dopage), soit en pharmacie dans un médicament qui existe sous forme de sachets ou d’ampoules (là aussi je ne fais pas de pub)
  • Commencer à consommer ma boisson 90 minutes avant le début de la course ou du match ou toute compétition
  • Une gorgée toutes les 12 à 15 minutes ; ce qui ne vous amènera pas à ressentir une envie pénible d’uriner ; prendre bien le temps de laisser en bouche chaque gorgée avant de l’avaler : ça permet de se concentrer sur le goût, de se détendre, de se relaxer ; à chaque gorgée adressez-vous un sourire intérieur et un clin d’œil pour vous souhaiter bonne chance (si si, ça marche ! essayez !!)
  • 15-20 minutes avant le début de la compétition, terminer la boisson, mais en général il n’en reste pas.
  • Soyez assurés de mon expérience et de ce conseil nutritionnel judicieux : cette boisson d’attente doit vraiment faire partie de vos habitudes ; bien sûr vous devrez l’avoir testée +++ sur quelques entraînements pour que l’estomac et le mental l’intègrent bien.

Merci à tous pour votre aimable fidélité sur mon site de conseils en médecine du sport ; plus de 15 millions de lecteurs (depuis 2009 année de création de ce site) ont déjà pris connaissance de mes articles (plus de 500 à ce jour)

Portez-vous bien et bonne chance dans votre sport

Jean-Jacques

Jean-Jacques Menuet, médecin du sport, DU de nutrition du sport, ex-chargé de cours en nutrition du sport à la faculté de médecine de Bobigny (Paris 13), médecin référent de l’équipe cycliste professionnelle « Arkéa – Samsic »

comment lutter grace à la nutrition contre les conséquences du vieillissement, du stress, de la pollution, et de l’activité physique intensive ? Les polyphénols présents dans notre alimentation

Comment lutter contre le vieillissement, la pollution, le stress ? qui oxydent notre organisme et le mettent à rude épreuve. L’activité physique intensive génère elle-aussi des contraintes qui oxydent notre organisme. Continue reading

SEANCE DE SOPHROLOGIE pour optimiser la perte de poids chez le SPORTIF; et toutes mes excuses car la qualité de l’enregistrement est médiocre, je vais chercher la cause et réenregistrer très vite la séance

Associée aux conseils nutritionnels et aux conseils sur les activités physiques à privilégier, la SOPHROLOGIE représente un bon “outil” pour optimiser cette démarche de perte de poids, dans un objectif performance d’accord, mais dans le strict respect de la santé et de l’éthique, on est bien d’accord. Vous pourrez trouver d’autres séances sur un autre site: http://www.seance-sophrologie.com/  Continue reading

10 JOURS POUR PERDRE 3 KG mais ATTENTION +++

également un site avec des séances de sophrologie en téléchargement: http://www.seance-sophrologie.com/ 

Cet article trouve de l’intérêt dans des situations limitées et obligatoirement votre médecin traitant doit s’assurer que tout se passe bien sur le plan organique ET psychologique.

Ces situations :

Un surpoids réel avec une nécessité médicale de perdre du poids et il est intéressant, dans un but psychologique d’installer un « déclic » c’est à dire une perte de poids visible au début de la prise en charge ; puis la perte de poids sera plus « tranquille », régulière, de l’ordre de 3 kg par mois  en s’aidant des conseils détaillés dans 3 articles que j’ai déjà publiés sur ce site : Maigrir de 3 kg par mois sans danger http://www.medecinedusportconseils.com/2009/12/03/comment-perdre-3-kg-par-mois-sans-prendre-de-risque-pour-sa-sante/10 CONSEILS POUR PERDRE DU GRAS SANS PERDRE DE MUSCLE: http://www.medecinedusportconseils.com/2010/05/01/10-conseils-pour-perdre-du-gras-sans-perdre-de-muscle/Maigrir: LES ARNAQUES  http://www.medecinedusportconseils.com/2010/04/20/maigrir-a-tout-prix-ou-plutot-a-tous-les-prix-arnaques-folklore-danger/

 

Un sportif qui à l’approche d’un objectif a besoin de perdre du poids MAIS ATTENTION+++ les charges d’entraînements devront être adaptées, je ne m’adresse alors qu’à des sportifs qui sont à l’écoute de leurs sensations, « bien dans leurs pompes et dans leur tête » et qui adapteront les conseils que je vais développer ci-dessous avec vigilance et qui sont capables de s’adapter en cas de « coup de moins bien » (il faudra alors sur quelques jours augmenter les « sucres lents » en maintenant les conseils de cet article)

 

EXEMPLES : un BOXEUR ; un CYCLISTE à l’approche d’un objectif représenté par une course qui se déroule en montagne (la perte de poids représente alors un élément de la performance), un athlète SPRINTER à l’approche d’un meeting où il faut aller chercher une qualif, un joueur de TENNIS qui a des problèmes de genou en raison d’un surpoids, etc. etc. MAIS désolés mesdemoiselles mesdames messieurs les sportifs, je me méfie toujours car le sportif sera toujours tenté de faire plus que les conseils que l’on cadre, donc soyez vigilants et en aucun cas ces conseils ne concernent un sportif « mal dans sa tête » qui recherche de façon « frénétique » à perdre du poids ; par exemple le cycliste pendant l’intersaison ne doit pas « foncer » sur une perte de poids trop rapide et trop importante, il risque alors d’arriver trop sec sur les premières courses, et d’avoir un gros « coup de mou » au bout d’un mois de courses, sans compter que si on est trop sec on est trop vulnérable au niveau défenses immunitaires et au niveau du corps (tendinites, mauvaise récup etc.)

 

DANS TOUS LES CAS JE NE METS EN PLACE CETTE STRATEGIE NUTRITIONNELLE QU’APRES UNE CONSULTATION CLINIQUE ATTENTIVE, QU’APRES M’ETRE ASSURE QUE LE PATIENT OU LE SPORTIF NE VA PAS FAIRE « N’IMPORTE QUOI », QU’APRES AVOIR PRESCRIT UN BILAN SANGUIN QUI ATTESTE DE L’ABSENCE DE CARENCES (FER, ZINC, CUIVRE, CERTAINES VITAMINES, ETC.) CE POURQUOI JE RECOMMANDE AUX INTERNAUTES DE BENEFICIER D’UN SUIVI MEDICAL (MEDECIN TRAITANT)

 

Ces précautions étant dites, voici mes CONSEILS :

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NUTRITION ET ENTRAINEMENTS: avant, pendant, après; article de terrain, résultat de mon expérience et de celle de “mes” sportifs

Il existe une relation directe entre la nutrition des entraînements et la fréquence des blessures.

Je vais différencier l’entraînement en aérobie (plutôt filière lipidique ou plutôt filière glucidique), l’entraînement lactique, et l’entraînement qui sollicite les masses musculaires ; même si bien sûr ces quatre profils d’entraînements sont souvent liés et associés au cours d’une même séance. Continue reading

Tendinite et nutrition

tendinite_genouARTICLE MIS à JOUR le 13-09-2013

La nutrition comme élément de prévention et de traitement des tendinites ne remplace pas la recherche d’un appui podologique modifié, d’un geste technique inconfortable ou pas assez fluide, du stress, d’une mauvaise gestion de l’entraînement (acidose lactique, ammonium etc.) ; notons le rôle essentiel des étirements, de la qualité du sommeil, de la qualité du retour veineux, etc. etc. On sait aussi que l’utilisation répétée de corticoïdes aboutit volontiers à des problèmes récurrents de tendinopathies et problèmes musculaires. Enfin une infection dentaire, un problème de dent de sagesse, une sinusite : ce sont aussi des causes fréquentes de tendinites. ….

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