Pourquoi le cycliste doit-il nager ? Comment apprendre à bien nager ?

Le cyclisme et la natation ce sont deux sports incompatibles !!! Cette affirmation est fausse, archi fausse. Je ne suis pas un grand spécialiste de la natation même si je me suis occupé de la nutrition de nombreux des meilleurs nageurs français, mais je revendique une expérience de terrain en cyclisme, depuis bientôt 30 années #vintage …

En aucun cas mes conseils ne remplacent ceux de votre entraîneur.

Deux situations où, à mon sens, le cycliste doit aller nager :

 

1/ L’hiver pendant l’intersaison

POURQUOI ?

  • pour travailler le foncier avec un corps totalement porté donc moins de contraintes sur les muscles les tendons et les articulations.
  • pour travailler la fluidité des amplitudes articulaires
  • pour se sortir la tête du vélo !!
  • parce qu’en nageant on se gaine, tout le corps !
  • parce qu’on fait du renforcement musculaire : haut du corps si on met des plaquettes aux mains; bas du corps si on palme; et bien sûr le caisson abdomino-lombaire
  • pour bien apprendre à rythmer le geste sportif et la respiration; ce que trop souvent le cycliste fait mal pendant l’effort …. Le bon crawler connait ça: “expirer dans la vaguelette”
  • pour travailler l’apnée (parce que dans une bosse souvent le cycliste est en apnée sur une partie de la bosse); et donc l’organisme doit “apprendre” à être en privation d’oxygène
  • parce que le cycliste a “les épaules enroulées vers l’avant” (à cause de la position sur le vélo) et qu’il faut corriger cette attitude parque ç aretentit de façon péjorative sur les capacités ventilatoires: il faut donc “OUVRIR” le thorax !!!
  • parce que (comme dans d’autres sports) certains cyclistes font de l’asthme d’effort, et travailler en ambiance humide c’est très bénéfique pour les bronches.

COMMENT ?

inclure dans la séance :

  • des longueurs pour faire du bon foncier, par exemple en crawlant (pas de brasse, ça abîme les genoux déjà très sollicités chez le cycliste),
  • du fractionné,
  • quelques phases d’apnée,
  • quelques exercices de palmes (sur le dos, crawl, jambes presque tendue, juste les chevilles qui battent, ça renforce super bien les muscle vaste-médial et les abdos)
  •  des exercices de crawl avec des plaquettes au niveau des mains pour un travail de “muscu” du haut du corps (on ne pédale pas qu’avec les jambes); être TRES fluide dans le geste technique

 

2/ Pendant la saison !!! OUI !!!!!!!!!!!!!

le lendemain d’une grosse course !!

OUI !!!! Par exemple le lendemain d’une classique de printemps, pour bien récupérer, laver le corps et le mental, bien respirer pendant cette activité qui est portée et donc moins traumatisante; bien sûr ne pas pratiquer cette récup en piscine si une course est prévue dans les 3-4 jours qui suivent. 

 

++++ Les précautions conseils et recommandations de jjdok quand vous allez à la piscine :

  • BIEN s’échauffer, tranquillement
  • PAS de jacuzzi !!!! c’est un nid à microbes, les dermatologues le déconseillent !!!
  • BIEN BIEN rythmer le geste sportif et la respiration, BIEN se détendre, BIEN veiller à un geste technique fluide, pas arraché.
  • Penser à : bien boire pendant la séance (eau plate + un peu de sirop de fruit): ce n’est pas parce que vous êtes dans l’eau que vous êtes hydratés 😉
  • Prendre une douche (avant pour les autres …) mais aussi en quittant le bassin pour bien rincer le chlore et … les microbes; bien rincer les conduits auditifs et bine sécher les conduits; si possible se sécher les cheveux avant de quitter la piscine car le froid arrive;
  • Se brosser les dents en rentrant car le chlore attaque l’émail dentaire;
  • Consommer une collation en rentrant.

 

Bien à vous tous, et un grand merci pour votre fidélité sur ce site de conseils de terrain en médecine du sport, avec plein de conseils sur la nutrition du sportif; le chiffre de 10 millions de connexions a été dépassé cet été ! merci beaucoup, c’est aujourd’hui très largement le premier site français de conseils en médecine du sport, et … sans aucune publicité … Avec toutefois plein de respect et de sympathie de ma part pour les nombreux autres sites de médecine du sport sur le net: chaque site apporte des compétences et des expertises spécifiques. La pensée unique et les dogmes ne font pas partie de mes principes de fonctionnement. Mon site ne revendique qu’un espace d’échanges avec le sportif.

Egalement pour ceux qui souhaitent découvrir comment travailler le mental mon webmaster gère un site sur lequel j’enregistre des séances de sophrologie pour le sportif: travail de la motivation, des réflexes, comment mieux récupérer grâce à la sophrologie, comment mieux dormir, comment gérer le mauvais stress (j’imagine que le bon stress vous l’avez, sinon arrêtez vite la compétition 😉 Voici ce

site de séances de sophrologie à télécharger   (cliquer sur le lien)

Un coût modique est demandé par séance, juste pour faire vivre le site … qui est animé par un professionnel de l’informatique. Ceux d’entre vous qui à travers ce site découvrent “en bien” cet outil qu’est la sophrologie pourront se rapprocher d’un professionnel de la santé à proximité de chez eux pour poursuivre un travail spécifique en face à face; de nombreux professionnels possèdent les formation et l’expérience requises.

Bien à vous tous,

Jean-Jacques

natation : la nutrition du nageur, alimentation en natation, le suivi médical en natation, le mental du nageur

Comment progresser en natation, quelles sont les bonnes règles pour s’alimenter lors des entrainements et les compétitions en natation, conseils pour s’alimenter à l’entraînement et en compétition;  voici des conseils de terrain issus de mon expérience dans ce sport, grâce aux nombreux nageurs que j’ai pu suivre, notamment au pôle espoir d’Amiens pendant 5 ans; ce pôle était fréquenté par des nageurs de talent dont certains évoluent aujourd’hui au plus haut niveau mondial, comme Jérémy Stravius. Dans ce document je développe aussi la nécessité d’un suivi médico-sportif cohérent, convaincu qu’il est bien plus intéressant de voir un nageur pour lui expliquer comment il peut être en forme et éviter de se blesser plutôt que de le voir pour une pathologie liée à sa pratique: ça s’appelle tout simplement de la prévention …. Avec l’inconvénient que mettre en place cette prévention ça prend beaucoup plus de temps … et c’est moins rentable que de faire “vite fait” quelques séances de mésothérapie pour une inflammation de l’épaule; mais l’intérêt est réel, pour le bénéfice du nageur qui doit se convaincre de la nécessité de cette prévention: à lui de s’approprier les conseils qu’il trouvera en premier lieu auprès de ses coachs, et peut-être aussi dans ce document. Continue reading