l’asthme d’effort est une réalité; comment détecter et soigner un asthme d’effort

Dans une réflexion axée sur la santé, OUI l’asthme d’effort est une réalité dans le sport ; pour en savoir plus :

 

Dans une réflexion axée sur la santé, il est clair et démontré que l’asthme d’effort est une réalité dans le sport.

Cet article ne saurait remplacer les conseils apportés par le médecin traitant du sportif.

Déjà, dans un premier temps, il faut mettre fin aux « fantasmes » entretenus par certains « observateurs » du milieu du sport, volontiers relayés par certains médias, et de façon générale par tous ceux qui pensent que prendre de la Ventoline c’est se doper, et que bien sûr tous les cyclistes prennent de la Ventoline pour améliorer leurs performances. Comment argumenter :

Sur des éléments scientifiques, ce que je vais développer dans ces 4 articles :

Mais aussi une réalité a été démontrée : la Ventoline n’augmente pas les performances, simplement elle permet à un sportif présentant un asthme d’effort de mieux respirer, et ainsi de diminuer les effets néfastes sur l’organisme de l’asthme. Un sportif non asthmatique qui prendrait de la Ventoline n’améliorerait pas ses performances.

Surtout, la Ventoline n’est autorisée QUE SI le taux retrouvé dans les urines est inférieur à un certain seuil ; si le taux dépasse ce seuil, le sportif est déclaré positif. En dessous de ce seuil, cela veut dire que le sportif prend de la Ventoline à une dose pour se soigner.

On traite un asthme avec du Salbutamol (= Ventoline, Airomir, et autres génériques), avec si besoin un corticoïde inhalé (les corticoïdes inhalés sont autorisés par les Instances) ; MAIS certains produits (la Terbutaline par exemple) nécessitent que le sportif sollicite auprès des Instances anti-dopage (par exemple l’AFLD en France) une « AUT » (= Autorisation pour Usage Thérapeutique) ; c’est au médecin ou au Pneumologue du sportif de savoir comment traiter le sportif, et de lui préciser la conduite à tenir par rapport à la réglementation. ATTENTION : cette réglementation peut évoluer, cet article ne se base QUE sur la réglementation anti-dopage connue ce jour, en mai 2016 ; au sportif de se renseigner ; le Code de l’AMA (Agence Mondiale Antidopage) précise bien que le sportif est responsable de TOUT ce qui entre dans son organisme.

 

Quels sont les facteurs qui peuvent déclencher un asthme d’effort chez un sportif :

-Une composante héréditaire ; lorsqu’on questionne le sportif on retrouve souvent d’autres membres de sa famille qui présentent un asthme, et/ou une allergie.

-Une allergie : pollens et/ou acariens et/ou graminées et/ou tous ces nombreux agents agressifs qui polluent notre intérieur : les « lingettes », les aérosols, les parfums d’ambiance, les diffuseurs de « bonnes » odeurs, les insecticides, l’encens, etc. Donc bien sûr il faut rechercher et prendre en charge l’allergie, avec un bilan, un traitement, mais AUSSI des mesures de bon sens ; par exemple pour lutter contre les acariens, lire cet article:

Allergies à la poussière et aux acariens

Et il faut aérer les pièces !!! et arrêter d’asperger son intérieur de « bonnes » odeurs ; arrêtons d’inonder nos sols de produits toxiques : le sol de notre cuisine n’est pas le sol d’un bloc opératoire ; attention aussi aux effets néfastes du tabagisme mais aussi du tabagisme passif.

-Au repos on ventile par minute un volume d’air d’environ 5 litres; pendant l’effort maximal le sportif peut ventiler jusqu’à 40 fois plus ; et donc il va respirer 40 fois plus de pollens, de polluants (fumées d’usine, gaz d’échappement, pollution en général), et donc sa bronche va s’enflammer, le calibre de la bronche se rétrécit, la bronche sécrète, et moins d’oxygène va parvenir aux muscles qui travaillent ; très vite les jambes « explosent », le sportif doit ralentir son effort.

-Un « RGO » = reflux gastro-œsophagien ; il faut TOUJOURS le rechercher (et donc si besoin le prendre en charge …); la nuit, et/ou pendant l’effort, un peu d’acide remonte de l’estomac vers l’œsophage et le pharynx, « retombe » dans les bronches, provoquant un spasme de la bronche.

-Une composante psychologique est parfois retrouvée; il me semble aussi qu’une prise en charge axée sur des techniques de respiration (je remets au sportif une vidéo avec des exercices respiratoires à effectuer plusieurs fois par semaine) et de relaxation ont leur place dans la prise en charge de l’asthme d’effort; c’est ainsi que sur un site je propose en téléchargement une séance de sophrologie pour améliorer l’asthme; si le sportif ressent un effet intéressant en écoutant cet exercice de sophrologie, alors il peut se rapprocher d’un professionnel de la santé à proximité de chez lui pour une prise en charge personnalisée. Voici donc, pour tester cette technique de sophrologie,  une Séance de sophrologie pour l’asthme

 

Le médecin du sport se doit de connaître la fréquence de l’asthme d’effort chez le sportif; à condition de le détecter: avec un interrogatoire adapté, un examen clinique, et la réalisation d’une spirométrie qui pour moi doit faire partie du bilan systématique chez le sportif.

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Bien à vous,

Jean-Jacques